La National Gallery en bonus

Samedi 27 juillet 2019. J27. Hier, nous avions trouvé du pain à Édimbourg. Du pain ! Du vrai pain en baguette ! Depuis la Belgique, les Pays-Bas et l’Angleterre, nous nous étions résignés à ne manger que du pain de mie tout mou matin-midi-et-soir. Alors ce matin, c’est petit-déjeuner bonheur ! Et la suite suivra : Capucine trouve avec émotion la baguette magique de Hermione. Il pleut, nous marchons sous la pluie, mais nous sommes heureux !

En chemin nous croisons une incroyable librairie de livres d’occasion, nous y pointons le bout de notre nez par curiosité. Les étagères sont pleines du sol au plafond. Que des vieux livres, et par endroits des livres de collection. Magnifique. Dans ce foutraque, Capucine trouve un petit Roald Dalh que nous ne connaissons pas en version française. Elle se sent l’envie de lire en anglais. Ne l’en empêchons pas ! Nous repartons avec notre petite trouvaille.


National Gallery of Scotland à Edimbourg

Nous arrivons trempés au musée, mais toujours aussi enthousiastes. Et nous nous régalerons ! La Galerie nationale d’Écosse rassemble un panel d’œuvres des principaux artistes venant de toute l’Europe. La collection est représentative et pas trop immense. Pour les filles, c’est une excellente manière de réviser leurs connaissances. Elles reconnaissent certains artistes, découvrent de nouvelles œuvres, devinent les courants artistiques qui leurs sont liés. Peinture Classique, Pointillisme, Impressionnisme. Elles reconnaissent De Vinci, Rembrandt, Vermeer, Van Gogh, Monet, Cézanne. Elles découvrent Botticelli, Le Titien, Gauguin, Degas. Le musée fait évidemment aussi la part belle aux peintres britanniques et écossais. Sir Henry Raebrun, Allan Ransay, Sir Edwin Landseer,…

Des paysages sublimes qui attisent notre impatience de les voir en vrai. Et nous tombons tous en pamoison devant le magnifique Monarch of the Glen que nous mettons toutes à croquer chacune à notre manière. Quel bon moment passé ensemble ! Je ressors avec un stock de croquis à mettre en couleurs tranquillement le soir au camping-car.

Mais nous n’avons pas vu le temps passer et il est largement l’heure de manger. Simon nous avait indiqué une bonne adresse à proximité. Des “Jackets Potatoes”, de grosses patates bien chaudes à accommoder à son goût. Parfait pour ce jour de pluie. Tout le monde y trouve son compte. L’endroit est branché et très agréable. Nous sommes bien à Édimbourg… mais il nous faut maintenant la quitter. Sur le chemin du retour, nous traînons encore nos savates dans la fromagerie de la ville à la découverte de quelques spécialités locales exposées entre de beaux fromages venant du monde entier et beaucoup de France. Et derrière étape avant de vraiment partir : Décathlon. Il faut racheter des chaussures à Solène qui a usé ses baskets. On lui verrait presque les orteils qui dépassent. Un manteau pour Capucine qui a oublié le sien à l’école… Nous nous équipons avant de prendre le départ vers le grand nord de l’Ecosse !

Une grosse heure de route et nous arrivons au spot que j’avais sélectionné. Mais il ne plaît pas à Pierre. La vue sur la rivière est magnifique mais L’Emile-Pat serait trop coincé entre la petite route et la rive. Et nous ne captons aucun réseau pour espérer trouver autre chose recommandé par Park4night. Au hasard de cette petite route, nous tombons sur un stationnement pour pique-nique tout enherbé. Un autre camper est installé, Pierre demande, c’est autorisé. Ça ira pour ce soir. Nous sommes dans une forêt toute belle mais il n’y a aucune vue. Les filles sortent explorer les lieux à la recherche d’un trésor, et elles le trouvent : Une dizaine de bébés grenouilles grouille dans la mousse fraîche !

Repas rock’n’roll

À table, comme souvent en ce moment, c’est la débandade. Les filles font les nouilles, menées par Capucine qui enchaîne les blagues sur les thèmes pipi-caca-prout. Et ses deux meilleures fans se fendent la poire. Avec Pierre, nous sommes désespérés. Comment avoir un peu de calme pour manger, sans être d’affreux rabat-joie. D’un côté c’est beau de voir leur complicité, mais d’un autre, qu’est-ce que c’est fatiguant… Je tente le dialogue. Capucine m’explique que c’est toujours comme ça à la cantine et que ça lui manque, qu’elle a besoin de ces moments de folie. Si c’est comme ça à la cantine, je plains vraiment les employés… Ce soir-là, nous finirons encore tard, sans trouver de solution.

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