Mercredi 20 août 2025. Mery-sur-Cher. Matin gris. Route monotone. Nous arrivons à Brive-la-Gaillarde pour midi. Une place à l’ombre d’un square ombragé, à deux pas de la gare. Un pique nique vite avalé. Allons voir la ville puisque nous avons un peu de temps.

Centre de Brive

Brive est jolie, tout petit cœur de ville autour d’une collégiale restaurée. Beaucoup de jolies boutiques, beaucoup de patrimoine architectural. Comme d’habitude notre visite se pare de blagues et de rires, comme savent si bien le faire Pierre le discret et Capucine l’expansive.

Le train-train de Capucine

Deux petits tours de ville par les ruelles, il est temps d’y aller. Dernier bisous aux chats. Sac à dos et accordéon. Nous arrivons très tôt devant le tout petit wagon qui relie Brive à Rodez. Derniers câlins. Derrière photo. Dernières blagues. Capucine s’installe près d’une fenêtre, accordéon entre ses jambes et pendant que nous attendons le départ, les blagues et les rires se poursuivent à travers la vitre sale du train. Elle semble vraiment heureuse de partir, seule, en train, rejoindre sa bande de copains.

Engagement au service des pèlerins âgés ou malades

C’est la première fois qu’elle prend le train vraiment seule. À Rodez, sa copine Chloé et sa maman la récupère, et demain elles l’amènent au départ du pèlerinage à Lourdes de l’hospitalité aveyronnaise. C’est la première fois aussi qu’elle y participe, il faut avoir 15 ans. Elle y retrouvera beaucoup d’amis scouts, avec qui, pendant 3 jours, ils accompagneront des personnes âgées et malades dans ce voyage peu commun.

Je suis fière et contente qu’elle s’engage dans cette aventure. Mais j’ai évidemment le cœur gros quand son mini train quitte mon horizon. Une Carapate sans Capucine, ce n’est plus vraiment une Carapate. Lison me prends dans ses bras, comme moi elle a les larmes aux yeux. Plus personne ne dit rien sur le chemin du retour, nos blagues sont parties avec Capucine.