Un air d’été au Salagou

13 avril 2019. Cette Carapate-là a commencé par un texto. Je venais d’indiquer notre disponibilité pour une activité Farfadets, alors que nous avions réservé ce week-end là depuis des lustres pour se Carapater avec nos amis les Marie.

Stéphane (la maman) réagit de suite “On n’était pas censé être en Carapate le we prochain ?” Heu… Mais Yann, son accident de moto, son bras cassé,… Dormir dehors sous la tente, vous êtes sûrs ? “Ça devrait aller” répond Yann. OK ! De toute façon, avec les agendas que l’on a, c’est maintenant où jamais. Et puis, les beaux jours tardant à arriver, je crois qu’on a tous besoin d’escapade ! Jeudi, alors que je suis en récup’ et que Yann est en arrêt, nous organisons tout : destination, programme, courses,…

Et c’est parti pour 2 jours ensemble, 4 adultes et 5 enfants. L’objectif est de trouver un joli spot où l’on pourra de faire griller des chamallows. Je propose la direction du Lac de Salagou, au sud de l’Aveyron, après le Pas de l’Escalette où la topographie nous assure des températures plus chaudes qu’à Rodez. Je pense surtout à nos amis sous tente, pourvu qu’ils ne se pèlent pas en ce mois d’avril. Et puis, le Salagou est réputé pour ses paysages de rougiers qui plongent dans le lac, ça devrait être joli.

A l’entrée de la presqu’île, nous nous stationnons pour explorer les environs et trouver notre joli spot. L’endroit et magnifique, mais interdit à tout véhicule. Impossible donc d’y passer la nuit. Mais l’endroit est tellement beau !… et les enfants déjà tellement loin sur les dunes rouges, que nous suivons nos envies de vagabondage dans cet environnement préservé et de toute beauté. Des dunes rouges, un lac bleu, de la garrigue verte, des genêts jaunes, et des bouquets d’iris sauvages ! Nous en avons pris plein les yeux ! Les enfants se sont raconté leurs aventures. De grands roseaux secs se sont transformés tantôt en épée, tantôt en balai, tantôt en bâton de rando et nous avons suivi nos explorateurs, escaladé les dunes, longé des précipices au fond desquels des crocodiles imaginaires attendaient que nous trébuchions.

Et ça l’a été ! Un rapide pique-nique au bord du lac avalé et les enfants avaient déjà les pieds dans l’eau et comme d’hab, d’abord les pieds, après les mollets, et puis les fesses en pleurant. Heureusement, il fait bien chaud, les habits sèchent. Nous faisons ensuite le tour du lac pour rejoindre la destination que nous avions prévue.

En fin d’après-midi, au moment de trouver “le” spot pour la nuit, Pierre profite de la voiture des Marie pour aller explorer avec Yann les environs. Stratégie gagnante !

Le chemin est un peu chaotique mais nous sommes équipés depuis peu de pneus “passe-partout”, ils servent à ça !

Nous traversons un bosquet étroit, les branches grincent contre la capucine, puis nous découvrons une terrasse en pleine guarrigue, avec vue sur le lac, ses rougiers, ses vignes,… Nous serons bien là !

Les Marie plantent la tente, Pierre et Capucine jouent de la musique et Lison, Amandine et moi faisons voler le cerf-volant. Notre soirée ? Apéro entre amis, feu de bois, camemberts braisés, bananes au chocolat et chamallows grillés. Un petit bout de bonheur.

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