Faire un tour de l’île d’Arousa à vélo

Mercredi 7 août 2023. Vue sublime pour le petit déjeuner. Pierre a eu la brillante idée de vérifier si le musée archéologique où se visitent les pétroglyphes était ouvert en ce lundi, il ne l’est pas. Le second, non plus. Plan B. Il étudie la possibilité de se rendre sur l’île d’Arousa, reliée au continent par un pont de 2 km de long.

Sa partie sud est un espace naturel protégé. Nous pourrons peut-être y faire du canoë, s’il n’y a pas trop de vagues et de courants. Allons-voir, mais allons-y vite car Park4night nous prévient, il faut arriver tôt pour avoir de la place.

L’île d’Arousa

À l’annonce du programme, il n’est pas difficile de faire en sorte que les services et la préparation de chacun se fassent vite. Nous arrivons à partir à 9h, et à 10h nous sommes sur place. Nous passons devant le grand parking des campings car alignés en plein soleil, pour rejoindre une route menant directement sur les plus belles plages de l’île, Praia das Salinas, où il y a quelques places gratuites sur le bord de route, bien ombragées.

Nous trouvons facilement la nôtre. 10 minutes plus tard, ce bord de route est complet. Il ne reste plus que les grands parkings payants sous les forêts. Nous sommes particulièrement contents de notre emplacement. Un café, nous pouvons prendre le temps et affiner le programme.

Pour le canoë, il y a trop de vent, nous ne sommes pas inspirés. Par contre, Pierre a bien envie de faire le tour de l’île à vélo. Capucine passe de l’état larvaire à l’état cycliste en moins de deux minutes. Solène aussi est partante. Les vélos sont décrochés et ils partent. RDV à 13h à la maison pour le déjeuner.

Aquarelle et crochet

Avec Lison, nous partons explorer l’espace naturel protégé du sud de l’île, avec carnets d’aquarelle dans mon sac, et crochet dans son sac. Depuis longtemps elle était très attirée par les petites réalisations que l’on peut faire en crochet. Cet été, elle a eu un déclic en regardant un tuto. Elle a compris le langage crochet, et enchaîne les mailles pendant que nous roulons. Sa mamie lui a acheté une méthode pour faire des petits fruits et légumes, elle enchaîne les framboises, petits pois, carotte, banane, citron,… C’est tellement adorable.

Le sud de l’île d’Arousa est tellement beau. Eau turquoise. Sable blond. Rochers ocre rouge, polis par la mer. Pins maritimes. À cause d’une petite ampoule, j’ai du mal à marcher. Nous trouvons un coin d’ombre et profitons de l’endroit en faisant nos activités respectives.

Tour de l’île d’Arousa à vélo

Départ en vélo pour Pierre, Solène et Capucine. Nous souhaitons commencer par le sud de l’île, plus sauvage. Le tour de l’île est ambitieux et ne constitue pas l’objectif de la sortie. A n’en faire qu’un morceau, commençons par le côté le plus beau de l’île. Ah oui mais si c’est sauvage, c’est sablonneux. Solène n’arrive pas à pédaler. Elle ne râle pas, elle ne râle jamais. Mais nous n’avançons pas d’un poil. Demi-tour, nous allons faire un tour dans la partie la plus “civilisée” de l’île.

Passage sous le pont routier, et nous arrivons à la plage des kite-surfers. Continuons. “Si vous voulez qu’on s’arrête vous le dites, nous sommes là pour profiter de la vie”. Ah ben tiens, une plage baignable. Trempette, lecture, séchage, et ça repart. Plus loin nous arrivons au port. Nous devons sortir de notre piste cyclable pour se mélanger aux voitures. Au large, sont alignées les plateformes des pêcheurs de fruits de mer et crustacés.

Les filles suivent toujours, même Solène et son vélo plus petit. Nous quittons enfin la ville pour aborder la partie la plus arborée du trajet : quelques passerelles de bois, l’odeur des pins, de jolies petites plages de rochers et de sable. Le trajet est agréable. Nous passons quelques côtelettes, les filles ne râlent toujours pas, elles sont agréables.

Sauf qu’il se passe toujours ce moment où le balisage disparaît, nous avons quitté la trace sans faire attention. Nous enchaînons les passages “hors-piste” sur les plages et rochers, vélo sur l’épaule. Nous avons très chaud à présent. Bain tout nu et c’est reparti. 

Nous retrouvons la partie “village”, et le balisage. Nous nous payons le luxe de dévier de la piste pour rouler sur le pump-track de la place, et ça ça fait bien marrer Solène, ce petit côté fou-fou déraisonnable.

Nous raccordons la route qui se dirige vers notre stationnement. Nous avons fait une grosse moitié du tour de l’île, mais ça ira, 3h de vélo pour les petites gambettes c’est suffisant. Il ne faudrait pas rater le repas, le café et la sieste.

Retrouvailles au camping-car

Je pensais retrouver Solène épuisée par ce long tour, elle est rayonnante. Elle a adoré l’aventure. Pendant ce temps, nous avons eu le temps de faire le repas. Un gros melon d’Espagne pour se rafraîchir. Les uns font une sieste. Les autres vont se baigner. Solène est de ceux-là, infatigable.

La mer est en train de remonter, amenant avec elle quelques bancs de gros poissons. Les masques sont ressortis.

Nous quittons notre belle île et prenons la route de nos pétroglyphes. Et la route de l’est surtout. Deux premières semaines de vacances sont passées, nous avons un peu moins de deux semaines pour rentrer en papillonnant de plages en montagnes en cette Espagne Atlantique.

Caldas de Reis

Arrêt pour la nuit à Caldas de Reis, où nous n’avons pas de mal à trouver l’ancien lavoir public transformé en bain de pieds collectif. L’eau est très chaude. Un espagnol francophone nous accueille chaleureusement. Un groupe de pèlerins est en train de s’y détendre. Nous nous joignons naturellement à eux.

Un petit réapprovisionnement alimentaire. Je nous cuisine un bout de poisson pendant que Solène et Lison continuent leurs activités sportives, elles ont sorti les raquettes de plage. Basile ne sort pas. Même si ce parking de ville est sympa, il y a trop de chiens qui s’y promènent. Tous les cheveux sont lavés, nous ferons le plein d’eau demain, il y a une aire de services à côté. 

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