Surréaliste Dalí

22 avril 2019. Un réveil en contemplant le lever de soleil. Un petit dej’ en douceur. Un rapide tour de la bute qui nous faisait de l’œil. Quelques clichés d’un matin couvert. Un rapide café. Nous quittons notre étang de bonne heure pour espérer atteindre notre premier objectif : le musée Dalí à Figueras, en Espagne, province de Catalogne.

Je suis sûre que ce surréaliste surprendra les filles. Carnets de dessins et Dada spécial Dalí sous le bras, nous voilà devant le musée et une interminable file d’attente… Qu’à cela ne tienne, restons en joie et profitons-en pour lire Dada. La lecture intéressera autant les filles que les voisins. Mais quand nous entrons, le nombre de visiteurs est si important qu’il est difficile visiter comme à notre habitude.

Pas question de s’installer par terre, les filles ont manqué plusieurs fois de se faire marcher dessus. Alors, changement de tactique : On cherche les œuvres loufoques, on observe les “doubles tableaux”, on part à la recherche des “montres molles” et des “éléphant à pattes d’araignés”. Solène gardera son attention fixée presque que sur ce bateau en l’air sur des roues “Il a pas besoin de roue parce qu’un bateau, ça nage ! Et pourquoi y’a une voiture accrochée au bateau ? Et pourquoi y’a une grosse dame sur la voiture ?” Le surréalisme lui met le cerveau en ébullition.

Après un tel effort, nous nous offrons un goûter mérité dans une boulangerie où Lison tentera de demander de l’eau en occitan, espérant être compris par les catalans. Perdus, ils lui répondront en castillan. Mais elle ramène son verre d’eau, fière d’elle !

Pour notre spot du soir, nous choisissons un lieu près d’un ermitage, au cœur du massif de Cadiretes, apparemment sauvage et tranquille. Mais nous sommes un peu déçus, la vue est peut-être belle mais derrière les chênes liège, on ne voit pas grand chose. Qu’importe, c’est l’heure de préparer le repas et puisque nous sommes en montagne, raclette ! Nous avons deux mini chauffe-cassolettes qui fonctionnent avec des mini bougies. Et pendant que les patates se préparent, les filles s’installent d’elles-même pour faire leur fiche-découverte du jour. Capucine rédigé et colle. Lison dessine et décrit. Quasi-autonome. Je me paie même le luxe de sortir l’aquarelle pour coloriser mes gribouilles du jour.

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