Saint-Sébastien sous la pluie

Lundi 24 juillet 2023. Mont Ulia, Saint-Sébastien. Réveil bonheur. Une pluie fine et de gros nuages de nous démotivent pas. Tout le monde est prêt pour cette journée de ville et de plage. Les maillots de bain dans les sacs à dos. Les kway sur le dos. Le chat revient de sa nuit d’errance. Il s’installe sur la banquette en nous montrant qu’il attend impatiemment que nous partions, qu’il ait la paix et le silence pour commencer sa nuit.

Descente du Mont Ulia

Nous gravissons le Mont Ulia, l’océan est bien là, le sentier continue dans la forêt, longe la falaise nous offrant quelques percées dans la végétation sauvage, jusqu’à la ville. Nous empruntons la voie d’un ancien funiculaire, zouip nous sommes déjà sur la promenade qui longe l’immense plage de Zurriola. Ici, la pluie fine devient grosses gouttes. Mais grosses grosses gouttes. La traversée de la promenade jusqu’au Kubo-kutxa suffit pour nous tremper jusqu’aux os.

Nous enfilons deux habits de rechange et comprenons que l’exposition d’art contemporain que nous avions repéré est fermée aujourd’hui. Le musée Basque aussi. Tant pis, il nous reste la vieille ville à visiter sous nos capuches. Ça commence à devenir moins drôle. Quelques boutiques sans intérêt.

Pintxos

Nous trouvons un bar à pinxtos qui va pouvoir nous requinquer un peu. Les pinxtos sont le nom local donné aux Tapas espagnoles. Les petites tartines sont exposées en vitrine, permettant aux palais délicats de bien choisir. Très pratique pour nos filles. Nous goûtons une croquetta toute noire au calamar, c’est déjà l’aventure.

La vieille ville nous protège un peu des bourrasques de pluie. Dès que nous accèdons à la fameuse plage de la Concha, nous rebroussons chemin tellement le vent est fort et désagréable. Nous voulions de la fraîcheur pour cet été, nous sommes servis. Un bar à Chocolate con churros sera notre deuxième refuge du jour, écrivez Txokolate s’il vous plaît. Refuge bonheur.

Retour en navette. Finalement non, il faudrait l’attendre 40 minutes et elle coûte 7€ par personne pour gravir 30 minutes de montagne à pied. Nous reprenons notre chemin de forêt, la pluie s’est calmée. Retrouvons notre chat qui avait bien senti la météo du jour. Il n’a pas bougé d’un poil sur sa banquette.

Avançons vers l’ouest. La côte de Flysch déploie ses falaises plissées de Saint Sébastien à Bilbao. Nous rejoignons un parking de départ de randonnée d’où un chemin descend à la plage. Au mirador, nous le voyons serpenter, ce sera pour demain, ce soir il pleuviote encore trop.

Basile s’installe sur la marche du camping-car. Il regarde le monde passer, marcheurs, joggeurs, cavaliers, pèlerins, nous sommes sur un chemin de Saint Jacques. Quand tout à coup, un petit chien de chasse fait éruption dans le camping-car. Basile double de volume. Nous mettons le chien dehors, il rerentre par une autre porte. Re-dehors, nous fermons tout. La chat ne dégonfle pas. Il est traumatisé. Il ne sortira plus tant que nous n’aurons pas quitté ce spot.

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