Le ludique Guggenheim

Vendredi 4 octobre 2019. J95. Getxo, Espagne. Encore une journée moche qui s’annonce. Moi qui avait prévu d’aller à la plage… Et en plus, la matinée d’école commence mal. Capucine et Lison se mettent à la même table et forcément, ça ne se passe pas bien. Nous le séparons, elles refusent, nous nous fâchons. Impossible de travailler. J’interdis à Capucine de faire l’école tant qu’elle est énervée, et ça l’énerve encore plus. Pourtant, elle n’a pas le choix elle doit arriver à se calmer. La solution du jour : lui mettre sa musique préférée dans les écouteurs. Big Flo et Oli, du rap. Moi ça ne me calmerait pas, mais pour elle, ça marche. L’école sereine peut commencer. Elle fera son français sans aucune erreur. À midi, le temps est toujours pourri. Pour la journée plage, c’est foutu. Que faire par temps de pluie ? Aller au musée. Et ça tombe bien, nous sommes à deux pas de Bilbao et de son magnifique Guggenheim.

Richard Serra et la matière du temps au Guggenheim Bilbao

Nous connaissons bien Guggenheim. Nous y sommes déjà venu et nous y retournons aujourd’hui avec plaisir. En plus, nous trouvons à nous garer juste en face, de l’autre côté de la rivière. À l’intérieur, je savais que les filles adoreraient les installations de Richard Serra, “la matière du temps”, de longs et courbes couloirs où l’on déambule. En plus, elles sont équipées d’audio-guides et ça, c’est vraiment le bonheur.

Yves Klein et le bleu outre-mer

Dans l’exposition permanente, nous trouvons une œuvre d’Yves Klein, un artiste qu’elles connaissent car il a fait l’objet d’une exposition chez nous à Rodez au musée Soulages. L’audio-guide nous explique qu’il a versé 20 kilos de peinture bleu outre-mer sur la toile et a demandé à une femme de se rouler dedans pour créer cette œuvre. Le rêve ! A ces mots, les yeux des filles se sont écarquillés et elles se sont mises à rêver faire de même. “Maman, on pourra faire un peu pareil un jour, tu sais sur les grandes feuilles qu’on a ?”… Merci monsieur Klein.

Nous avançons un peu ce soir. Nous longeons encore la côte et arrivons en Cantabrie. Les montagnes changent. Jusqu’à maintenant, elles ressemblaient aux Pyrénées. Ici, elles deviennent plus rocheuses par endroit, et recouvertes de forêts d’eucalyptus en d’autres.

Le spot de ce soir sera une aire de camping car. D’habitude nous évitons mais celle-ci est gratuite et offre tous les services. Nous découvrons un joli lac et un grand parking rempli de camping car rangés les uns à côté des autres. Horreur. Pierre se gare astucieusement en nous mettant la vue du salon sur le lac, ça ira pour ce soir. Park4night nous dit qu’il y a des éléphants ici. Il est trop tard ce soir pour étudier ce mystère mais demain, nous irons voir ça. Pour l’instant, il y a des espagnols qui profitent de leur soirée et parlent fort… Moi, je cuisine une tortilla. Nous sommes bien en Espagne.

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