Les sons des vagues de Zadar

Lundi 20 janvier 2020. J204. “Maman !” me réveille Capucine, “y’a le soleil qui se lève dans mon lit, c’est magnifique ! Tu me donnes l’appareil photo ?” Personne n’aime être réveillé brutalement, mais si c’est pour voir un beau levé de soleil, d’accord.

Effectivement, nous découvrons la beauté du lieu où nous nous sommes garés hier soir dans le noir. L’école sera encore difficile aujourd’hui. Difficile d’appuyer sur le bouton “pause” quand Capucine s’énerve. Elle s’acharne. Lison, ce matin, a choisi de faire une fiche découverte sur les chromosomes, dont leur existence lui avait été révélée au musée des sciences de Valence. Nous faisons quelques petits schémas, le sujet la passionne. Après l’école, nous décidons de refaire un tour aux jeux d’enfants pour tenter d’apaiser Capucine qui n’arrive pas à se calmer. Nous espérons jouer tous ensemble. Perdu. Ça ne marche pas. Elle boude encore.

La ville de Zadar

À Zadar, nous avons hâte de découvrir l’orgue marin. Un incroyable instrument de musique qui fonctionne à la force des vagues. Nous trouvons un stationnement face à la mer, sous les pins. Super. Pique-nique rapide sur le quai. 15 minutes de marche et nous trouvons l’ancienne porte de la ville, construite par les vénitiens et surmontée du lion ailé.

L’orgue marin

Ce son… Ce lieu… Dès que nous arrivons près de l’orgue marin, nous savons que nous y resterons longtemps. Pierre s’allonge sur les marches, ferme les yeux et ne bouge plus. Solène et Lison jouent, encore et encore. Capucine et moi terminons sa vidéo avant de nous allonger à notre tour pour nous laisser envelopper par cette musique qui sort très fort par les ouvertures des dalles de pierre blanche de Dalmatie.

L’endroit est magique. En plus, il paraît que le coucher de soleil est ici le plus beau du monde, il ne nous reste plus qu’à l’attendre.

Après la méditation, un peu d’aquarelle. La perspective offerte par ces marches est un sacré exercice pour moi. Le soleil n’est maintenant pas loin de se coucher et le froid nous attrape. Il est temps de rentrer. Les couleurs sont douces. Ciel, nuages, îles, mer. Et petit bateaux de pêcheurs. Moment magique.

Un peu de route, nous nous stationnons de nuit sur le parking du parc naturel de Krka, prononcez “Keurka”, un grand espace de garrigue où nous sommes seuls. Une partie de “uno” en attendant que les patates cuisent pour faire une purée. Maintenant que mon mixer fonctionne, j’en profite !

Cliquez pour en savoir plus sur l’orgue de Zadar.

Rechercher d’autres articles

  

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *