Sauvage côte Atlantique

Lundi 4 novembre 2019. J127. Portugal. Cette journée commence à l’ombre des chênes liège. Nous prévoyons de faire deux heures de route pour rejoindre la côte alors je démarre la journée avec énergie pour essayer de partir tôt et d’en profiter. Sauf que nos enfants sont tellement lents… Ou alors ce sont des ovnis. Car ce matin, nous sommes dans un sous-bois magnifique, au soleil, et personne ne sort dehors. Ni pour faire l’école, ni même pour jouer. Si nous avions des garçons, ils auraient déjà escaladé trois fois tous les arbres des environs. Mais elles non, elles ne veulent pas sortir, elles sont bien à l’intérieur… L’école de Capucine consiste ce matin à construire des cubes, pyramides et autres polygones en trois dimensions. Activité passionnante pour elle, d’autant plus que Lison découvre cela avec une immense envie de faire comme sa sœur. Capucine adore faire la maîtresse. Elles sont indécollables… Solène, elle, a pris l’habitude de remonter se blottir dans son lit après le petit-déjeuner. Des extra-terrestres je vous dis.

Dolmen de Zambujeiro

Bon, on y va ? Avant de prendre la route, nous faisons un tour voir ce dolmen. Qui est en réalité le reste d’un tumulus avec un long couloir et une salle mortuaire faite d’énormes pierres levées. Impressionnant. Nous récoltons quelques bouts d’écorce de liège et maintenant, impossible de faire remonter les filles dans L’Emile-Pat, elles veulent sculpter le liège dehors… Nous leur accordons 10 minutes et arrivons à partir avant midi. Alleluia ! Pour ne pas perdre plus de temps, je nourris mes moineaux en roulant et nous arrivons à la plage pour 14h, il nous reste deux bonnes heures pour en profiter avant que le soleil ne descende trop bas.

Plage de Queimado

Quel bel endroit ! Nous sommes dans le parc naturel du Sud-Ouest Alentejano et Costa Vicentina, au nord du parc qui s’étend sur 110 km de côtes, sur le mini parking de la plage de Queimado. Les vagues sont impressionnantes. Ici, personne ne veut rester à l’intérieur. Nous courrons même pour rejoindre la plage. S’en suivra un excellent moment en famille, les uns cherchant des coquillages au nacre rose, les autres cherchant un spot de pêche, les dernières se mouillant les pieds, puis les jambes, puis les fesses pour terminer complètement nues. Le rituel quoi. Il fait vraiment bon, le soleil est doux mais bien présent. La mer le reflète comme un miroir.

Cette météo douce et géniale durera jusqu’à 16h30. Un gros nuage gris recouvrera alors notre horizon avant de l’arroser allègrement. L’heure de rentrer goûter au chaud et toujours devant une vue splendide. « On peut dormir où on veut, Maman, c’est la liberté ! » me dit Solène. S’en suivra une séance de jeu entre sœurs toutes les trois enfermées dans la capucine. Ces filles sont des taupes.

Une soupe de courges, parce que nous sommes en automne, même si ça ne ressemble pas vraiment à l’automne. Tous les jours Pierre nous donne la température qu’il fait à Arvieu. Ici, même s’il pleut parfois, les manteaux sont au placard.

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