Trop dure la vie à Nauplie

Mercredi 19 février 2020. J233. Grèce. Ouverture du rideau… Tadam ! Encore une superbe vue, un superbe soleil, un ciel bleu et une eau turquoise. Impossible de s’en lasser.
Émilie nous rejoint pour petit déjeuner dans l’Emile-Pat pendant que ses mômes dorment encore. Un peu de vaisselle, de rangement, d’école et c’est l’heure du café en terrasse, sur le quai, entre copines. Trop dur la vie en Carapate.
Sur la petite plage, une taverne. Devant la taverne, une oie. Une oie surveille la plage et les rares passants. Nous regardons son spectacle et celui des pêcheurs qui travaillent. Vraiment trop dur la vie en Carapate.

Nous partons tranquillement. Thomas a décidé de partir visiter le site antique de Mycènes, nous, la ville de Nauplie. Nous nous quittons donc pour la journée mais nos chemins se rejoindront ce soir. Il part bien avant nous. Et nous le rattraperons vite. Impossible de ne pas s’arrêter pour prendre des photos sur cette route qui vole au dessus de la mer Egée. Trop banales les routes en Carapate.

A Nauplie, visite non-culturelle

À Nauplie nous n’avons certainement pas envie de crapahuter pour atteindre la forteresse, non, non. Nous préférons une terrasse ensoleillée pour y déguster un petit dessert. Ou un énorme. Prudentes, les mamans ne commandent qu’un café. Nous connaissons nos affreux enfants, ils ne finiront pas la pâtisserie qu’ils vont commander. Nous allons être obligées de finir toutes leurs assiettes. Trop dure la vie de famille.
Pendant que nous bronzons au soleil, nous échangeons quelques mots avec nos voisins de table.

Deux couples anglais et néo-zélandais à qui le serveur vient d’offrir quelques gourmandises supplémentaires en remerciements du plantureux repas qu’ils viennent de consommer, nous expliquent-ils. C’est qu’ils veulent nous les refiler, leurs petites boulettes de pâte frite recouvertes de chocolat et de miel. Nous qui ne voulions ne boire qu’un café. Trop dur la vie en terrasse.

Un tour en ville et sur les quais. Quelques courses, quelques souvenirs. Nous rejoignons Thomas sur une immense plage à deux pas de Nauplie où l’on peut installer nos maisons entre le sable et les palmiers. Le soleil commence juste sa descente à l’horizon. Quatre chaises dépliées. Une bière partagée. Et nous regardons le spectacle. Encore un coucher de soleil magnifique. Encore un paysage époustouflant. Encore un endroit magique. Trop dure la vie à Nauplie.

La côte de boeuf sur la côte de sable

Les enfants ont trouvé ici une plate-forme de surveillant de baignade. Ce sera leur cabane pour ce soir. Une fois le soleil couché, les uns s’activent à préparer le repas, les autres le feu. Thomas nous a gâté ce soir, il s’est équipé d’une grille de barbecue et a trouvé une boucherie. Trois énormes côtes de bœuf sont à griller. Avec quelques patates en robe de chambre. Simple. Et un paquet de chamalow. Basique. Trop basique la cuisine au feu de bois.

Ce soir, nous veillerons aux étoiles en regardant le feu s’éteindre. Thomas apprend sans trop de surprise que son grand-père s’en est allé aujourd’hui. Il envisage donc un aller-retour en France pour être avec sa famille. Les risques du voyage long, nous le savons tous. Nous l’entourons de notre simple présence. L’amitié joue son rôle.

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Une réponse à “Trop dure la vie à Nauplie”

  1. Avatar de Creusoise
    Creusoise

    Ah oui , trop dure la vie en carapate !!!

    Toute ma sympathie à Thomas en ces moments certainement difficiles pour lui .

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