Le bilan de la traversée des Pyrénées

30 septembre 2017. Camping-car rendu, sac rangés,… très vite, notre petite vie ruthénoise a repris son cours, les copaings, le boulot, la rentrée, les activités,… La vie normale, à cent à l’heure, comme on l’aime. Quelques semaines ont passé et puis nous nous sommes réservé une soirée en amoureux (merci les copaings) pour parler sérieusement du bilan de cette escapade et puis de la suite.

Le trajet

Ce sont entre 900 et 1000 kilomètres parcourus (hors liaison Rodez bien sûr), soit une moyenne de 80km/jour. C’était assez peu pour une virée en vacances, nous avons pu prendre le temps de notre liberté. Les filles ont ainsi eu plusieurs fois l’opportunité et l’envie de se faire des amis de poche (comprenez de voyage).

Au final, voici les points positifs et négatifs que l’on retient.

Le camping-car

+ Son format nous va bien. Petit et maniable. Suffisamment grand, non, “grand” n’est pas le terme, “bien optimisé”, à l’intérieur.

– Même si celui ci a fait le taf, faudra quand même que notre futur Cc soit suffisamment péchu pour pouvoir gravir montagnes et cols, et puis il faudra se bricoler une 3ème couchage enfant fixe. Y’a qu’a.
– Eau chaude. Bon, là on a fait sans. Mais, ça sera nécessaire.

Le voyage

+ Ma crainte, c’était de ne pas arriver à trouver des coins sympas pour la nuit. Mon rêve, c’était de s’installer dans des coins idylliques. Si vous avez suivi le périple, vous avez vu que j’ai été gâtée ! Excepté sur la côte, nous avons réussi à trouver à chaque fois des emplacements agréables ou magnifiques, et sans jamais avoir l’impression de gêner ou d’avoir à braver un interdit.

+ Nous confirmons aussi ce que nous avions lu : plus on avance, moins on a envie d’aller là où il y a beaucoup de monde.
+ Un très beau temps tout du long. A voir comment tenir le voyage quand plusieurs jours de pluie s’enchaînent…

+Et moi (Pierre) j’avais beaucoup préparé le trajet, j’étais enfin content de réaliser le parcours que j’avais imaginé.

Nous avions très peu préparé le trajet et les visites. Et moi (Céline), ça m’a manqué. Je me suis senti souvent frustrée du manque de visibilité que ça m’a procuré.

Vie de famille

+ Les enfants ont adoré atterrir chaque jour dans un univers différents. Que de découvertes à chaque fois !
+ La petitesse du Cc force à la rigueur dans le rangement. Et c’est très bien !
+ Vivre en Cc, effectivement c’est vivre avec moins. Et moins de bazar, c’est moins de bazar à ranger. Et c’est très bien !

Le blog

+ J’ai pris du plaisir à écrire tous les jours, j’ai même réussi à trouver le temps ! Pendant la nuit ou tôt le matin, avec deux doigts et un téléphone, c’est une méthode qui me convient.

Même dans des coins touristiques comme le sont les Pyrénées, capter du réseau pour mettre à jour le blog s’est avéré compliqué ! C’est anormal que des zones habités, de nos jours, soient encore “hors du monde connecté”.
Moi Pierre, trop occupé à conduire, à porter la Solène collée à son papa, et enfin à m’effondrer de sommeil la nuit venue, je n’ai pas su trouver le temps et le calme nécessaire pour écrire sur le blog. On va dire que c’est un rythme à trouver, et je pense que ma priorité “loisir en solitaire” était de pouvoir se dégoter un tout petit moment dans la journée pour jouer un peu de musique, ce qui n’était pas simple non plus.

Les meilleurs moments

+ Les longues marches avec la Solène toujours pendue aux bras de ses parents,
+ Lison qui s’exclame “Ha, l’aventure, ça me repose !”
+ Les fous rire pendant la toilette des enfants, nus comme des vers devant des paysages grandioses.
+ Pierre et ses brochettes de trappeur,
+ Les levers de soleil quotidiens et particulièrement le coucher du soleil au col de la Core
Zugarramurdi, son serveur et son ambiance
+ L’âne au caractère de cochon,
+ Les yeux malicieux des filles lorsqu’elles m’annoncent qu’elles ont pêché 3 poissons,
+ Le chocolat dégusté dans la nuit et le brouillard au bord du lac de Soulcem,
+ La collègue qui nous dit en revenant “Ca donne envie d’être vos enfants”


« Certaines pensées, et assurément les plus belles, s’effacent avant qu’il nous soit possible d’en déterminer les traits exacts »

— Robert Louis Stevenson, Voyage avec un âne dans les Cévennes

De bonne augure pour notre projet de tour d’Europe en 2019

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