Bosco Pantano, et la plage sans déchets

Samedi 14 décembre 2019. J167. Ça traîne ce matin… Il ne fait pas beau mais ça devrait se dégager, alors personne n’a vraiment envie de sortir. Les filles font l’école l’une après l’autre, Solène joue en pyjama et Papa joue du ukulélé. À 10h, comme prévu, le soleil arrive et nous active tous. Les habits seront vite enfilés, le pique-nique vite préparé, c’est parti !

Nous nous présentons au centre WWF. Les filles se collent immédiatement aux vivariums des tortues et des iguanes qui ornent l’entrée du centre. C’est toujours entendu pour la visite de demain et pour aujourd’hui, ils nous donnent une carte de la réserve et nous indiquent le chemin à emprunter. C’est parti pour une longue randonnée jusqu’à la nuit tombée, c’est-à-dire jusqu’à 16h30 en ce moment.

Classée réserve naturelle, la forêt de Pantano est un témoignage vivant de ce que devait être les bois humides et inondés des plaines côtières ioniennes. C’est une forêt de feuillus de basses terres, forêt vierge pendant des millénaires, adaptée à un climat de marais chauds, humides et stagnants.

Aujourd’hui, il n’en reste plus que 500 hectares, dont 200 sont sauvegardés par le classement en réserve naturelle. Comme il nous a été indiqué, nous suivont le chemin et longeons cette forêts de grands arbres qui pataugent les pieds dans l’eau.

Mais ce qui nous aura vraiment le plus frappé, c’est la propreté de la plage. Hé oui, zigzaguer entre les déchets est devenu si fréquent que quand il n’y en a pas, c’est la fête ! Le soleil est partout, le fond de l’air est frais, les petits cailloux sont magnifiques. Voilà un endroit où nous nous sentons vraiment bien !

Et pendant que les unes font une vidéo en attendant que le soleil tourne, Solène se roule dans le sable, trop heureuse de pouvoir librement le tripoter, le faire filer entre ses doigts et se raconter ses histoires de petits cailloux. Plus loin, des arbres séchés par le vent font un parfait terrain d’escalade. Le temps que je détourne mon regard, Solène est tout en haut d’une branche ! Sa maîtresse dirait qu’elle a bien progressé en matière de motricité pendant ce voyage… Moi, je lui dis de redescendre en essayant de ne pas paniquer.

Cette longue plage est également protégée par le WWF. Chaque été, des tortues marines viennent y déposer leurs œufs. Mais ça, nous en saurons plus demain. Quand le soleil nous abandonne, nous rejoignons le navire amiral.

Les centres de soins et protection des animaux

Nous nous apprêtons à visiter le centre WWF de Bosco Pantano. Le centre Archelon à Athènes protège également les tortues. Plus tard nous aurons l’occasion d’être sensibilisés à la protection des oiseaux à Hortobagy en Hongrie, puis celle des ours au sanctuaire Libearty Bear de Zarnesti en Roumanie.

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